Comment faire un atomiseur reconstructible ?

Comment faire un atomiseur reconstructible ?

Comment monter un atomiseur reconstructible ?

Apprenez à fabriquer une résistance pour cigarette électronique. Car c’est bien là le point essentiel du reconstructible : personnaliser sa vape en façonnant un coil adapté à ses préférences.

Si vous vous demandez « comment faire un atomiseur reconstructible », soyons clairs : le vapoteur ne construit pas un RBA entier, mais seulement la résistance. C’est lui qui monte le fil résistif, l’insère sur le plateau de montage et réalise la mèche de coton.

Voilà autant d’éléments que vous ne faites pas avec votre clearomiseur actuel. Et c’est bien ce qui fait toute la différence entre le clearo et l’ato.

Découvrez tous nos conseils pour faire une résistance d’atomiseur reconstructible, la réussir et profiter d’un vapotage qui matche à 100 % avec vos envies.

Qu’est-ce qu’un atomiseur reconstructible, son fonctionnement ?

Un atomiseur reconstructible est une sorte de clearomiseur qui s’ouvre et qui vous donne accès à un plateau de montage. Ce plateau est ce qui fait la différence entre le clearo et le rba, puisqu’il vous permet de créer votre résistance pour ecigarette.

Il existe plusieurs sortes de plateau rba. En fonction de leur format et de leur taille, vous pourrez fabriquer une résistance en simple-coil, dual-coil ou plus. Mais si vous êtes débutant dans le reconstructible, autant commencer par le plus simple, c’est-à-dire un montage en single-coil.

L’atomiseur reconstructible se compose d’à peu près les mêmes pièces que le clearomizer. Vous retrouvez :

  • un drip tip, souvent de type 810, c’est-à-dire plus large afin d’aspirer une grande quantité de vapeur ;
  • un top cap ;
  • un airflow ;
  • un réservoir pour les atomiseurs RTA et RDTA (les drippers n’ont pas de pyrex) ;
  • une base ;
  • un pas de vis.

À ces éléments qui sont communs avec le clearomiseur, vous ajoutez le plateau de montage qui se trouve le plus souvent dans la base, ou au-dessus du réservoir pour ce qui est des rdta. Ce plateau se compose :

  • de plots de connexion « + » et « - » dans lesquels vous devez insérer les pattes de la résistance ;
  • des vis qui fixent la résistance une fois qu’elle est en place ;
  • une chambre d’atomisation qui fait office de cuve et que vous pouvez remplir d’e-liquide.

Pour ouvrir l’atomiseur reconstructible et accéder au plateau de montage, vous devez simplement dévisser la base. Si vous démontez la base d’un clearomiseur traditionnel, vous ne verrez rien, aucun plateau. Le clearomizer s’équipe de résistances déjà faites et prêtes à monter.

Au contraire, l’atomiseur reconstructible vous invite à fabriquer vos propres résistances. Il est possible de visser des coils prémontés, mais vous devez, dans tous les cas, préparer une mèche de coton. La fabrication d’un atomiseur est facile, mais demande un peu d’entraînement au début.

Voici nos conseils.

Qu’est-ce qu’on fabrique dans un atomiseur reconstructible ?

Vous ne fabriquez QUE la résistance dans un atomiseur reconstructible. À moins de posséder moult machines et une armée d’ingénieurs techniciens chez vous, il est préférable de ne pas se lancer dans la construction d’un rba entier.

La résistance est l’élément que vous pouvez faire vous-même. Il s’agit d’un consommable, c’est-à-dire qu’il faut la jeter dès qu’elle est encrassée. En théorie. C’est ce qu’il se passe lorsque vous vapez avec un clearomiseur. Avec l’atomiseur reconstructible, vous avez la possibilité de réutiliser votre tête d’atomiseur.

Pour cela, il suffit de la nettoyer régulièrement et de bien entretenir son rba. Refaites une mèche de coton toutes les trois semaines, dès que le dry hit pointe le bout de son nez.

Si vous ne savez pas comment faire un atomiseur reconstructible, ou plutôt comment faire un coil ou une résistance, laissez-nous vous aider et poursuivez la lecture.

Comment faire un coil pour atomiseur reconstructible ?

Le coil est le fil métallique de la résistance. Celle-ci se compose de deux éléments distincts que vous devrez réaliser séparément : le fil résistif et la mèche de coton. Commençons par le coil, qui est sans doute la partie la plus délicate.

Pour créer un coil pour cigarette électronique, vous avez besoin : d’une bobine de fil résistif (si vous êtes novice, nous vous conseillons la bobine en kanthal) et d’un kit d’outils (pinces, brosse à coil, tige, etc.).

Voici ensuite comment faire un coil pour atomiseur reconstructible :

  1. Coupez environ 15 cm de fil résistif ;
  2. S’il est cabossé ou tordu, aplatissez-le avec la brosse à coil ;
  3. Choisissez le diamètre du coil grâce à la tige ;
  4. Enroulez le fil résistif autour de la tige et effectuez le nombre de tours que vous souhaitez ;
  5. Coupez l’excédent de fil résistif en fonction de la taille de votre plateau de montage.

Mémo pratique : Rappelez-vous que le diamètre du coil et le nombre de spires effectué définissent la valeur en ohm de la résistance. Plus le coil est fin et plus la résistivité est forte, donc l’impédance est haute. Au contraire, plus le fil est fin et plus la valeur baisse.

Pareils pour les spires : plus vous faites de tours avec le fil et plus l’impédance grimpe. À l’inverse, réaliser moins de tours conduit à une valeur plus faible, inférieure à 1 ohm par exemple.

Fixe le coil sur le plateau de montage, mode d’emploi

Comment insérer le coil sur le plateau de montage de son atomiseur reconstructible ? Vous disposez de plots de connexion anode et cathode, c’est-à-dire qui ont un pôle positif et un pôle négatif. Vous devez insérer les pattes de votre coil dans ces plots.

Une patte dans le plot anode et la seconde dans le plot cathode. C’est ce qui permet de boucler le circuit électrique qui fait fonctionner la vapoteuse. Rappelez-vous : quand vous actionnez le mod box, un courant électrique est libéré. La réaction thermique n’est possible que lorsque les électrons du courant traversent la résistance.

Votre coil DIY doit se tenir de façon parallèle au plateau de montage. Pour fixer la résistance et faire en sorte qu’elle ne bouge plus, vissez les vis. Avant de fabriquer le coil, pensez à les retirer. Conservez-les à proximité pour ne pas les perdre, autrement vous ne pourrez pas vapoter avec votre résistance maison.

Comment choisir son fil résistif ?

Le choix du fil résistif dépend de vos goûts. Chaque papille est différente. Néanmoins, si vous commencez le reconstructible, nous vous conseillons de faire vos premières armes avec un coil en kanthal.

Le kanthal A1 est un matériau malléable, facile à manipuler et à utiliser. Notre bobine de fil en kanthal de 10 mètres se conserve longtemps. Vous pourrez ainsi vous entraîner à la fabrication de nombreux coils, sans craindre de gaspiller votre bobine.

Il est normal de ne pas réussir à créer la résistance parfaite dès la première utilisation de son atomiseur reconstructible. C’est en essayant qu’on apprend ! Alors, essayez et entraînez-vous avec votre tige et votre fil résistif. Plus vous ferez de coils et plus ils seront meilleurs.

Passez ensuite au niveau supérieur avec un fil résistif en acier inoxydable. Ce type de coil SS Stainless Steel est compatible avec le mode contrôle de la température du chipset. Vous pouvez également donner un coup de fouet à vos saveurs et créer une résistance en fused clapton.

Tous nos accessoires pour atomiseurs reconstructibles sont à retrouver sur le shop en ligne Neovapo. Vous pouvez aussi commander ces outils dans nos magasins situés partout en France. Avoir des matériaux de bonne qualité pour fabriquer ses résistances est indispensable.

Pensez à votre expérience vaping : avez-vous envie qu’elle soit à votre image ? Alors offrez-vous le meilleur, c’est-à-dire des matériaux sélectionnés par des experts et haut de gamme.

Comment faire un montage en dual-coil ?

Le dual-coil signifie vous montez non pas un, mais deux fils résistifs. Vous devez donc répéter les gestes expliqués plus haut une seconde fois. Attention, tous les plateaux de montage ne sont pas conçus pour accueillir un montage en double coil.

Pensez donc à toujours vérifier le type de plateau que votre Rebuildable Atomizer possède. Par exemple, le Kumo RDTA de la marque Aspire est plutôt fait pour du single coil, tandis que le Transformer RDA de Vaporesso est capable de recevoir un montage en dual-coil.

Comment faire une mèche de coton pour atomiseur reconstructible ?

La mèche de coton a pour rôle de boire et de transmettre l’eliquide au coil. Sur vos résistances toutes prêtes que vous utilisiez avec le clearomiseur, vous voyez que la mèche est déjà insérée dans la résistance. En ce qui concerne l’atomiseur reconstructible, vous n’avez pas d’autre choix que de créer votre propre mèche de coton.

Pour faire une mèche d’atomiseur reconstructible, vous avez besoin de coton, forcément, d’une pince coupante et d’une pince aux bords recourbés, pour faciliter le cotonnage. Optez pour le coton bio japonais qui est une matière très saine, 100 % organique et biologique. Sa grande qualité se ressent lors de la vaporisation des arômes qui sont précis et puissants en bouche.

Voici comment faire une mèche de coton pour son Rebuildable Atomizer :

  1. Aérez le coton : tirez dessus pour qu’il respire, mais ne faites pas de trous ;
  2. Coupez une bande assez longue (soyez généreux, au mieux il y en a trop et vous couperez) ;
  3. Enroulez la mèche dans le sens de largeur, mais attention de ne pas la rendre trop compacte (autrement elle n’absorbera pas le e-liquide correctement) ;
  4. Insérez la mèche de coton entre les spires de la résistance, c’est-à-dire dans l’arc de cercle que forme le coil vissé sur le plateau de montage ;
  5. Coupez l’excédent de mèches si besoin et placez les longueurs dans la cuve.

N’oubliez pas d’amorcer toute nouvelle résistance. Comme pour votre clearomiseur, la résistance d’un atomiseur reconstructible n’échappe pas à cette règle : imbibez le coton de liquide pour clope électronique et attendez une dizaine de minutes.

L’amorçage a pour but d’hydrater le coil, de telle sorte à ce qu’il ne chauffe pas dans le vide et crame la mèche de coton toute neuve.

Quel coton choisir ?

Oui, il n’existe pas un, mais des cotons. Le meilleur coton pour cigarette électronique reste le japonais, qui est biologique (en tout cas, celui qu’on vous propose l’est) et 100 % naturel. Mais ce qui compte le plus, dans le choix du coton, c’est la capillarité.

La capillarité d’un coton, c’est sa capacité à boire le liquide et à le faire remonter jusqu’au fil résistif. Certaines mèches ont plus de capillarité que d’autres. Le coton bio japonais reste tout de même le meilleur, car il absorbe rapidement le juice, ce qui permet d’assurer l’hydratation du coil en continu et d’éviter les dry hit.

Vous trouvez sur le marché des mèches en coton ou en fibre de silice. La fibre de silice est tout de même de moins en moins utilisée par les vapoteurs. Elle résiste très bien à la chauffe et dure longtemps, ce qui peut être intéressant pour le vapotage avec un dripper.

Mais si vous recherchez plus de goût avec votre e-cigarette, n’hésitez pas et commandez le coton bio japonais. Simple à utiliser, rapide à former, sa capillarité défie les lois gustatives. Tentez les deux types de mèches et vous verrez bien !

Reconstructible : quand changer le coton ?

Il est conseillé de changer de coton pour atomiseur reconstructible toutes les trois semaines environ. Comme pour votre cigarette électronique classique, livrée dans un kit aio, vous avez besoin de changer de résistance, et donc en ce qui nous concerne, de mèche de coton, régulièrement.

À force de chauffer, le e-liquide se caramélise et des résidus de la base PG/VG (propylène glycol et glycérine végétale) se collent autour de la mèche. Celle-ci peine de plus en plus à absorber le e-liquide, ce qui entraîne une diminution de l’hydratation du coil.

Le fil résistif assoiffé continue de chauffer, mais sans rien vaporiser. C’est ce qui entraîne généralement le fameux dry hit. Alors, si vous ressentez un goût de cramé avec votre reconstructible, pas de panique. Un simple changement de mèche de coton suffira pour retrouver une vap’ délicieuse.

Remplacer sa mèche de coton encrassée passe forcément par un petit nettoyage du coil. Profitez de ce changement pour effectuer un dry burn et passer la résistance sous l’eau afin d’enlever les traces de pg et de vg. Vaper avec un coil propre procure bien plus de saveurs et un nuage de vapeur plus net que s’il était resté sale.

Quels sont les outils nécessaires pour fabriquer un atomiseur ?

Afin de fabriquer un atomiseur digne de vous et qui répond à vos préférences, orientez-vous vers des matériaux haut de gamme. C’est comme pour tout : plus vous allez vers la qualité et plus le résultat est à la hauteur de vos espérances.

Neovapo sélectionne pour vous depuis près de 10 ans les meilleurs outils et accessoires pour cigarette électronique. Nous ne choisissons que des matériaux premium, capables de satisfaire vos envies. Vous ne trouverez donc que des instruments essentiels et issus des plus grandes marques d’e-clope.

Pour faire un atomiseur, vous avez besoin :

  • d’une bobine de fil résistif ⇒ vous avez le choix entre le kanthal, l’acier inoxydable et le fused clapton SS ;
  • de coton pour les mèches ⇒ choisissez le coton bio japonais pour sa grande capillarité ;
  • de pinces et autres outils pour couper et façonner le coil ⇒ opter pour un kit d’outils complet qui contient tous les accessoires pour reconstructible indispensables afin que vous puissiez fabriquer votre résistance ;
  • d’un ohmmètre pour vérifier la valeur en ohm de la résistance ⇒ la Tab Pro de Geek Vape contrôle l’impédance de la tête d’atomizer, mais permet aussi d’effectuer des dry burns.

Voici la base de la base du matériel nécessaire pour la réalisation de sa résistance pour atomiseur reconstructible. Vous pouvez acheter les pinces en kit ou séparément, en fonction de ce que vous avez déjà à la maison. Il est également possible de commander des coils prêts à monter.

Dans ce cas, vous n’aurez qu’à faire la mèche de coton. Il faudra aussi insérer la résistance sur le plateau de montage.

Choisir un atomiseur ou un clearomiseur ?

Vous hésitez entre l’achat d’un atomiseur reconstructible ou la conservation de votre clearomiseur ? Et si vous vapotiez avec les deux ?! Vous pouvez très bien tenter le reconstructible et vous faire plaisir en découvrant de nouvelles sensations, tout en ayant une certaine sécurité avec le clearomiseur.

Au moins au début du vapotage reconstructible, conservez votre clearomiseur. Le temps que vous vous fassiez la main avec l’atomiseur, vous avez toujours votre fidèle clearo et ses résistances toutes prêtes. Il est toujours plus sécurisant d’avoir deux atomiseurs à la maison : quand l’un se casse ou dysfonctionne, l’autre prend le relais.

Vous ne vivrez donc jamais la frustration de ne pas pouvoir vapoter parce que l’atomiseur est cassé ou en panne. En plus, avoir un clearomiseur sous le coude vous permet d’utiliser des résistances toutes prêtes si vous n’avez pas l’envie ou le temps de faire une résistance maison.

De son côté, l’atomiseur reconstructible vous apporte tout ce que vous souhaitez dans la vape : une vapeur comme vous aimez. La personnalisation son expérience vaping permet de toucher avec précision vos attentes. Forcément, le vapotage est dix fois meilleur.

Alors, atomiseur ou clearomiseur : pourquoi ne pas dire atomiseur ET clearomiseur !

A savoir : si vous venez de commencer la vape et que vous n’avez aucune notion en vapotage, ne débutez surtout pas avec un atomiseur reconstructible. Les RBA sont idéaux pour les vapoteurs et vapoteuses qui ont déjà une certaine expérience de la cigarette électronique.

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Publié le 28/09/2021 et modifié le 21/04/2024 dans Qu'est-ce qu'un atomiseur reconstructible par l'auteur Neovapo.

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