Peut-on prendre l’avion avec une cigarette electronique

Peut-on prendre l’avion avec une cigarette electronique

Prendre l’avion avec sa cigarette électronique : autorisé ou interdit ?

Bien sûr, vous avez le droit d’emporter votre cigarette electronique en voyage. Prendre l’avion avec sa vapote est autorisé, mais sous couvert de quelques règles à respecter. Cela concerne notamment le transport des batteries et des e-liquides.

Sachez également que certains pays interdisent tout simplement de vapoter. Le vapoteur pris en flagrant délit de vape peut même être condamné à une peine de prison et terminer ses vacances un peu ratées derrière les barreaux.

Alors, peut-on vraiment prendre l’avion avec une cigarette électronique ? Neovapo vous dit tout ce que vous avez à savoir pour voyager sereinement avec votre ecigarette !

Voyage en avion et vapote : quelles sont les règles ?

Il est autorisé de voyager, de prendre l’avion ou de se rendre dans un aéroport avec sa cigarette électronique. En revanche, n’oubliez pas que, comme son nom l’indique, votre appareil est électronique. Il est donc soumis à des règles strictes qu’il convient de respecter pour votre propre sécurité.

Voici une liste, non exhaustive, des règles à suivre pour votre voyage en avion avec votre e-cigarette :

  • Le vapotage en cabine n’est pas autorisé
  • Deux batteries ou accumulateurs sont autorisés
  • Les batteries ou accus ne doivent pas aller en soute
  • Il est interdit de recharger sa vapote en cabine
  • Vous avez le droit à seulement 1 litre de liquide avec vous (au total, ce qui comprend le shampoing, le dentifrice, l’e-liquide, etc.)
  • Il est autorisé de transporter des e-liquides en soute et en cabine

Bien sûr, il est totalement interdit de vapoter en cabine. Comme pour les fumeurs, les vapoteurs n’ont pas le droit d’importuner les autres voyageurs avec leur vapeur. Vous pouvez rétorquer que, de toute façon, vous vapez en inhalation indirecte et que votre vape MTL ne produit pas beaucoup de vapeur, mais utilisez votre ecig dans une voiture totalement fermée. Vous vous rendrez vite compte de l’aquarium de vapeur que cela engendre et de l’impossibilité que c’est de respirer correctement.

On vous voit venir ! Un conseil, ne tentez pas le diable en fraudant et en vous cachant dans les toilettes. Même si vous vapez avec un e-liquide à l’arôme discret, la vapeur se sent et finit par se voir. Serrez les dents si votre vol dure 18 heures. Pour combler votre manque de nicotine, vous pouvez également acheter des patchs ou des pastilles qui feront l’affaire le temps de votre voyage en avion.

L’interdiction de vapoter dans la cabine permet aussi de ne pas déclencher les détecteurs de fumée. Ce serait dommage de pénaliser tous les voyageurs et d’interrompre un vol parce que vous avez cédé à votre envie de vape (courage).

Bon à savoir : il n’est en théorie pas interdit de vapoter dans les aéroports. Selon la réglementation sur la cigarette électronique en France, les endroits publics couverts accueillant du public autorisent le vapotage. Seul le responsable des lieux est en mesure de décider si oui ou non, il permet la vape dans son établissement.

Avant de sortir votre e-cigarette en toute impunité, jetez des coups d’œil autour de vous. Si la vapote est interdite, le responsable des lieux doit impérativement afficher une signalisation claire. Autrement, il ne peut pas vous refuser le vapotage et encourt même une amende de 450 euros.

Mais pour être vraiment sûr et ne pas vous retrouver dans de beaux draps, vérifiez le règlement intérieur publié sur le site internet de l’aéroport. Vous pourrez ainsi et également regarder ce que précisent les compagnies aériennes sur l’usage de l’e-cigarette en avion.

Repérez les espaces fumeurs dans les aéroports pour assouvir votre envie de vape. Montez ensuite dans l’avion l’esprit serein. Pour rappel, un manquement aux règles et un vapotage illégal dans l’avion vous font risquer une amende allant de 35 à 150 euros.

Transporter ses accus ou sa batterie en avion

En règle générale, les compagnies aériennes font très attention avec le transport des batteries. Vous ne pouvez emmener en cabine que des accumulateurs en lithium d’une capacité souvent inférieure à 32 000 mAh pour 5 volts. Si vous avez une petite cigarette electronique et une batterie avec peu d’autonomie, vous pourrez sans problème prendre l’avion avec votre ecig.

Pour atteindre 32 000 mAh, il faut avoir une sacrée réserve d’accumulateurs. Attention tout de même si vous transportez votre ordinateur ou tout autre appareil ayant une batterie. Ce chiffre est le seuil moyen maximal que vous êtes autorisé à avoir avec vous dans l’avion.

Il est recommandé de ne pas charger son mod lors du vol. Les chargeurs doivent être dans un sac séparé ou dans leur emballage d’origine. Cette règle dépend, comme la plupart, des compagnies aériennes et des pays dans lesquels vous prenez l’avion.

Certaines compagnies autorisent le chargement de petites batteries lors du vol. Bien sûr, cela ne peut pas se faire pendant le décollage ou l’atterrissage.

À savoir que les batteries en lithium-ion sont interdites en soute depuis 2016. Certains accus utilisés pour la vaporette (des accumulateurs 18650) sont en lithium-manganèse et sont encore autorisés. Cependant, de nombreuses compagnies aériennes cherchent à les interdire de plus en plus.

Jusqu’à deux batteries ou accus de cigarette électronique sont autorisés en cabine. En revanche, aucun appareil de ce genre ne doit se trouver en soute. N’essayez pas de tricher, votre bagage pourrait être passé au peigne fin. Pour plus d’information, allez faire un tour sur le site de la compagnie avec laquelle vous voyagez. Toutes les indications relatives à la vapote sont renseignées.

En résumé, voici les règles concernant les batteries de cigarettes électroniques et les accumulateurs en avion :

  • Les e-cigs, accus et pods doivent voyager en cabine.
  • Les batteries de cigarettes électroniques (accu compris) ne sont pas admises en soute.
  • Ne dépassez pas une capacité totale de vos appareils de 32 000 mAh/5V.

Voyager avec ses e-liquides : est-ce possible ?

Il est autorisé de voyager en avion avec ses flacons d’eliquide. En moyenne, les compagnies aériennes autorisent les voyageurs à transporter jusqu’à 1 litre de liquides sur eux. Ceux-ci doivent être disposés dans une pochette plastique transparente. Les flacons ne doivent pas excéder plus de 100ml (plus précisément : 100ml/100gr). Cela concerne également les e-liquides.

Ainsi votre shampoing, votre dentifrice ou encore votre crème sont considérés comme des liquides. Leur volume total ne doit pas dépasser 1L. Sortez donc vos calculatrices et faites des choix : plutôt la crème pour les pieds ou l’arôme délicieux de l’eliquide Élixir de fruits ? Privilégiez des contenants transparents, car le produit doit être visible par les contrôleurs lors de la vérification des bagages.

De même, sachez que votre e-liquide n’aime pas du tout la pression. Et prendre l’avion est synonyme de pression. Pour éviter les fuites, soyez sûr d’avoir un flacon solidement fermé et complètement imperméable. N’hésitez pas à doubler son étanchéité en l’enfermant dans un sac hermétique. Ainsi, vous n’aurez pas la mauvaise surprise à l’arrivée de découvrir vos affaires imbibées de liquide pour ecigarette.

L’idéal quand vous prenez l’avion est de ne pas ou peu remplir le clearomiseur de votre vapote. Soumis à la pression, celui-ci peut déborder. Du liquide vous coule partout sur les doigts et c’est l’enfer absolu quand vous enchaînez 18 heures de vol. Soyez prévoyant, on vous explique pourquoi.

Fuite de liquide et pression atmosphérique

Dans votre clearomiseur, et plus précisément dans votre pyrex, il y a de l’air entre le liquide et les airflows. Lorsque la pression atmosphérique change, l’air se dilate et pousse le liquide vers la résistance. Résultat, votre réservoir, s’il est trop rempli ou même rempli à moitié, déborde par les arrivées d’air. Votre cigarette électronique fuit.

Pour empêcher ce désagrément, la meilleure solution est de ne pas remplir le réservoir pyrex de votre clearomiseur avant de prendre l’avion. Il en va de même pour toutes les activités qui entraînent un changement de pression, comme le ski. L’astuce est de le vider presque entièrement afin de ne laisser qu’un fond pour ne pas assécher l’atomiseur. La mèche de coton reste ainsi humide, ce qui vous évite le dry hit à l’arrivée.

Plus votre tank est plein et plus vous augmentez les risques de fuites. Pensez-y avant votre voyage en avion et vapotez tout votre liquide : c’est la garantie anti-fuite assurée !

Certains vapoteurs sont également malins et utilisent un cartomiseur pour prendre l’avion. Ce clearomiseur première génération et assez ancien absorbe la totalité de votre eliquide dans le coton, ce qui diminue drastiquement les risques d’écoulements. Cependant, les cartomiseurs sont de moins en moins nombreux sur le marché.

La méthode la plus simple et la plus économique reste donc de vider votre tank avant de monter dans l’avion.

Atomiseurs reconstructibles : peut-on voyager avec ses outils ?

Un atomiseur reconstructible est un clearomiseur qui permet au vapoteur de monter lui-même les coils de sa résistance. Il conçoit ainsi un atomiseur personnalisé, adapté à ses préférences de vape et surtout très bien optimisé.

Cependant, pour pouvoir fabriquer ses propres résistances et façonner ses coils, il faut des outils spécifiques. Cela demande de s’équiper d’appareils fiables afin de créer des atomiseurs sécurisés qui ne vous exploseront pas entre les doigts. Attention, le reconstructible s’adresse essentiellement aux vapoteurs expérimentés et bricoleurs. Des connaissances techniques pointues doivent être maîtrisées (lois des ohms par exemple).

Parmi le matériel du MacGyver de la vapote reconstruite, on retrouve des pinces, des brosses pour le coil, une bobine de fil résistif… Bref, tout un tas d’accessoires que le contrôleur risque de regarder d’un œil mauvais. Et pour cause, certains de ces outils peuvent être considérés comme dangereux.

De même qu’il ne vous viendrait pas à l’esprit d'amener votre couteau suisse dans un avion, abandonnez l’idée de la pince pour couper votre fil résistif en kanthal. Les kits d’outils destinés aux atomiseurs reconstructibles ne sont pas admis dans la cabine d’un avion. En revanche, vous pouvez tout à fait glisser votre pochette dans votre valise et la transporter en soute.

Produits de vape : les conditions des compagnies aériennes

Toutes les compagnies aériennes ne disposent pas des mêmes règles sur l’encadrement de la cigarette électronique. Nous vous donnons des indications générales, mais certaines spécificités et particularités peuvent plus ou moins réglementer le transport de produits de vape en avion.

Avant de voyager, vérifiez toujours sur le site de la compagnie que vous empruntez son règlement. Tout est détaillé afin de vous permettre de préparer au mieux votre vol. Regardez si votre appareil de vape est autorisé, à combien de batterie ou d’accu vous avez le droit d’emmener en cabine, etc.

La réglementation sur l’ecigarette en avion change vraiment d’une entreprise à une autre. À vous de vous renseigner en amont pour ne pas avoir de mauvaises surprises à l’arrivée ! Voici tout même quelques informations non exhaustives sur les conditions de transport du matériel et des produits du vapotage en avion et selon les compagnies aériennes :

  • Air France : eliquide autorisé, mais ne doit pas excéder 100ml et doit être rangé dans un sac plastique transparent. 1 sac est permis par voyageur. Les batteries et accus sont autorisés en voyage cabine.
  • British Airways : eliquide autorisé, mais pas plus de 100ml, dans un sac fermé et individuel. 1 sac autorisé par voyageur. Les batteries doivent être protégées et sont permises en voyage cabine.
  • Easyjet : eliquide autorisé, mais ne doit pas dépasser 100ml, dans un sac plastique de 20 x 20cm refermable. 1 sac autorisé par voyageur. Deux batteries maximum sont permises dans le bagage à main et sur la personne qui voyage.
  • Emirates : eliquide autorisé, mais ne doit pas excéder 100ml, dans un sac plastique fermé. 1 sac par voyageur est autorisé. La cigarette électronique doit être éteinte durant le vol et les batteries ou accus protégés dans un contenant séparé.
  • Lufthansa : e-liquide autorisé, mais ne doit pas dépasser 100ml, dans un sac en plastique clos. 1 sac est permis par voyageur. L’ecig doit être éteinte pendant le voyage et les batteries protégées et isolées dans un sac séparé.
  • Ryanair : eliquide autorisé, mais ne doit pas dépasser 100ml, dans un sac transparent fermé. 1 sac est autorisé par voyageur. Les vapotes doivent être éteintes et les accus protégés.
  • Transavia : les eliquides doivent être emballés séparément dans un sac plastique refermable. Ce même sac doit ensuite être placé dans une pochette de 1 litre contenant tous les liquides. 1 pochette est autorisée par voyageur. Les batteries sont autorisées en cabine sous certaines conditions. Elles sont interdites dans les avions en direction de Tel-Aviv, en Israël.

Pour toute information complémentaire, visitez leur site internet. N’hésitez pas non plus à les appeler pour obtenir les renseignements dont vous avez besoin avant de prendre l’avion avec votre vaporisateur personnel.

Vapoter en voyage : comment éviter de finir ses vacances en prison ?

Ce n’est pas une blague, vous pouvez vraiment aller en prison dans certains pays lorsque vous vapotez. La cigarette électronique n’est pas bien perçue sur tous les territoires internationaux. Comme pour tout voyage, préparez-le en avance afin d'éviter de vous retrouver dans des situations plus qu’inconfortables… Comme finir ses vacances dans une prison thaïlandaise.

Découvrez quels sont les pays qui interdisent totalement l’utilisation de l’e-cigarette :

  • Thaïlande : 10 ans de prison possibles plus 2 800 euros d’amende
  • Cambodge : peut aller jusqu’à une peine de prison
  • Inde : peine passible de 1 an d’emprisonnement et de 1 011 euros d’amende
  • Indonésie : interdite sauf si vous avez une ordonnance médicale
  • Singapour : 4 212 euros d’amende possibles, jusqu’à 8 416 euros en cas de récidive
  • Taïwan : amende et prison sont possibles
  • Île Maurice : matériel confisqué
  • Seychelles
  • Égypte : confisquées à la douane
  • Oman : des sanctions sont très sévères dans certaines régions, renseignez-vous au préalable
  • Brunei : 253 à 421 euros d’amende

Pour ne pas terminer ses vacances du mauvais pied et reprendre l’avion en conservant sa liberté et sa vapote, allez toujours voir les règles et la législation en vigueur dans le pays que vous comptez visiter. Certaines habitudes qui vous paraissent inoffensives peuvent provoquer un véritable tollé ailleurs. Le mieux pour empêcher la situation de vous échapper et de partir en sachant ce que vous avez le droit de faire et de ne pas faire dans le pays où vous vous rendez.

D’autres États autorisent partiellement l’usage de la cigarette électronique. Chacun a ses propres règles et lois qu’il convient de respecter pour ne pas avoir d’ennui. Par exemple, l’Australie interdit le vapotage dans les lieux publics fermés. Une amende de 550 dollars est possible en cas de manquement à la loi.

De nombreux pays interdisent tout simplement la vape avec des produits contenant de la nicotine. C’est notamment le cas pour le Japon, le Mexique, Hong Kong, la Malaisie et la Norvège (sauf prescription médicale).

Les pays suivants interdisent le vapotage dans les lieux publics fermés ou non autorisés par leur législation : l’Australie, les Philippines, le Vietnam, l’Égypte, les Émirats arabes unis, la Jordanie, le Liban, la Turquie, l’Argentine, le Canada, les États-Unis, le Mexique, l’Uruguay, l’Autriche, la Finlande, la Norvège, la République tchèque et la Suède.

Et les autres moyens de transport ?

Pour voyager, il n’y a pas que l’avion. Le bateau, la voiture, le train sont tout autant de moyens de transport que vous avez pour partir en vacances. Là encore, les règles concernant l’utilisation de la cigarette électronique varient.

En principe, les bateaux de croisière disposent d’un coin fumeurs également adressé aux vapoteurs. Les eliquides sont généralement autorisés dans les affaires de voyage.

En France, il est interdit de vapoter dans le train. En revanche, vous pouvez profiter d’un petit arrêt en gare pour inhaler quelques puffs de vapeur rapides entre deux stations. Vous pouvez néanmoins transporter vos fioles de liquide sans problème.

En voiture, c’est vous qui décidez ! Si c’est la vôtre, c’est encore plus vrai. Si vous conduisez, nous vous recommandons de ne pas vapoter au volant. Une distraction déclenche rapidement des accidents, et on ne le souhaite à aucun vapoteur. Faites une pause pour profiter de votre vapoteuse. Pendant le trajet, vous pouvez même la recharger grâce à un adaptateur secteur voiture.

Si vous êtes passager, demandez l’autorisation de vapoter au propriétaire de la voiture. Autrement, attendez de pouvoir vaper tranquillement sur une aire de repos. Et rappelez-vous : la patience est la mère de toutes les vertus (mais vous pouvez toujours mâchouiller votre gomme nicotinique en attendant l’arrivée).

Bon voyage !

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Publié le 04/02/2021 et modifié le 18/04/2024 dans Qu'est ce que la cigarette électronique par l'auteur Neovapo.

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