E-liquide en soute

Peut-on transporter des eliquides en soute dans l’avion ?

Oui, le transport de flacons d’eliquide en soute est autorisé lors d’un voyage en avion. De manière générale, la majorité des compagnies aériennes n’interdisent pas de voyager avec sa vape. En revanche, les conditions de transport des e-liquides sont variables.

Neovapo vous explique toutes les règles de la vape en avion, et comment voyager avec son e liquide sereinement et sans embarras.

E liquide en soute : y a-t-il une quantité max autorisée ?

Il n’y a pas de limite ou de quantité maximale autorisée pour le transport d’eliquides en soute. Vous pouvez tout à fait emporter en vacances avec vous 6 litres de liquides pour e-cigarette si ça vous fait plaisir. En revanche, attention à bien vérifier que le flacon est fermé et ne risque pas de s’ouvrir pendant le voyage en avion.

En matière de transport d’e-liquides, les règles des compagnies aériennes et de la douane sont souvent les mêmes. Tous les liquides ou contenants de plus de 100ml doivent partir en voyage en soute. Les flacons de moins de 100ml sont autorisés en cabine. Pensez-y si vous ne voulez pas payer de frais supplémentaires lors de l’enregistrement des bagages.

Eliquide en soute ou en cabine ?

Attention, il faut savoir que le eliquide est considéré par les compagnies aériennes et les douanes comme un liquide à part entière. Il est mis sur le même pied d’égalité que les shampoings, le dentifrice ou encore le déodorant. Au total, le voyageur n’a le droit de transporter en avion que 1 litre maximum de liquides en cabine.

Alors, plutôt choisir le transport d’e-liquide en soute ou en cabine ? À vous d’en juger. Pour les voyages courts et les petits séjours, rien ne vous empêche de n’apporter que le strict nécessaire pour vaper. Pour les voyages longs, selon la destination que vous avez choisie, vous pouvez aussi acheter les e-liquides ou vos liquides du quotidien (déo, etc.) sur place.

Quels sont les objets du vapotage interdits en soute ?

Les eliquides pour ecigarettes sont autorisés en soute. Mais qu’en est-il des autres objets liés à la cigarette électronique en avion ? Pour la majorité des compagnies aériennes et des aéroports, le transport de la vapote en cabine ou en soute est autorisé. En revanche, certaines parties de la vapoteuse doivent obligatoirement voyager en cabine avec le vapoteur. C’est notamment le cas des :

• batteries de cigarette électronique
• les batteries en lithium de rechange
• les piles ou les accumulateurs (pour les mods box par exemple)
• les e-cigarettes (il est interdit de laisser sa clope électronique dans le sac qui part en soute)
• les Power Banks (chargeur de batterie externe, valable également pour les chargeurs d’accus)

La DGAC (direction générale de l’Aviation civile) est à l’origine de cette liste. Ces articles sont autorisés en cabine, mais pas dans la soute. Faites donc attention si vous comptez partir en voyage à l’étranger et prendre l’avion.

Comment transporter sa cigarette électronique en avion ?

La DGAC recommande aux voyageurs e-fumeurs d’éteindre leur vaporisateur avant le décollage de l’avion. Les batteries de rechange doivent être protégées des courts-circuits. Cela vaut aussi si vous vapotez avec une vapoteuse au format box, pod ou stick, avec une batterie intégrée. Les autorités conseillent de conserver son appareil de vape dans un emballage protecteur, tel qu’une pochette de rangement ou un sac en plastique distinct pour chaque produit du vapotage.

Sachez qu’il est interdit de recharger son ecigarette pendant le vol. En 2019, plusieurs cas de batteries qui auraient pris feu ont été signalés. Par exemple, le personnel de l’aéroport a remarqué à l’arrivée qu’une clope électronique enregistrée en soute commençait à s’enflammer. Imaginez la catastrophe d’une entrée en combustion de sa vaporette en plein vol !

Petite précision pour les vapoteurs rusés : sachez qu’il est interdit de vapoter en avion. On vous voit venir, mais nous ne vous recommandons pas de tirer sur votre cigarette électronique dans les toilettes de l’avion. La vapote est considérée comme une sœur de la cigarette de tabac. Pour une question de respect envers les non-fumeurs, il n’est pas autorisé de vaper pendant un voyage aérien.

Il est également question de ne pas déclencher les détecteurs de fumée après l’aspiration d’un gros nuage de vapeur. Là encore, imaginez la panique des hôtesses de l’air ou des stewards si vous veniez à faire sonner l’alarme incendie. Le mieux est donc de patienter tranquillement le temps du voyage. Si le manque de nicotine est trop important, soulagez les symptômes de la dépendance en utilisant des substituts nicotiniques : les patchs et les chewing-gums à la nicotine feront l’affaire !

Les conditions des compagnies aériennes pour le transport d’e-liquides

Chaque compagnie aérienne édicte ses propres règles en matière de transport de e liquides ou de cigarettes électroniques. Pour savoir si voyager en avion avec sa vape est autorisé et sous quelles conditions, nous vous conseillons de consulter le règlement intérieur de votre compagnie. Il est affiché sur leur site internet et parfois sur le site des aéroports.

Voici certaines conditions imposées par les compagnies aériennes (liste non exhaustive) pour le transport des e-liquides en cabine (et non en soute, car il n’y a pas de limite de quantité) :

• Air France : les eliquides sont autorisés dans des contenants de moins de 100ml et ne doivent pas dépasser un volume de 1L au total
• Emirates : les eliquides doivent être contenus dans des bouteilles de moins de 100ml et mis avec les autres liquides dans un sac transparent
• Turkish Airlines : 100ml et 1L de liquides maximum autorisés
• Volotea : ne doit pas dépasser 100ml de contenance, le tout dans un sac transparent refermable. 1 sac est autorisé par voyageur.
• Vueling : les eliquides ne doivent pas excéder 100ml et doivent être placés dans un sac plastique refermable

En ce qui concerne l’enregistrement des bagages en soute, il n’existe pas de réglementation particulière relative au transport des e liquides. L’idéal est d’appeler la compagnie aérienne si vous souhaitez avoir plus d’information. Mais, en principe, rien ne vous empêche de voyager avec votre liquide pour e-cigarette de 200ml s’il est transporté dans une valise en soute.

Attention à l’arrivée ! Tous les pays ne sont pas tolérants avec le vapotage.

Attention, tous les pays n’autorisent pas la vape

Tous les pays du monde n’apprécient pas la vape autant que vous. Il est même parfois totalement interdit de vapoter ou d’avoir des produits du vapotage sur soi. Pour un voyage serein et sans condamnation (oui, c’est possible), renseignez-vous toujours sur la législation en vigueur sur la cigarette électronique.

En Thaïlande, la vaporette et ses produits de vaping sont considérés comme une drogue. 10 ans de prison sont possibles pour le malheureux vapoteur qui sort son ecig pour prendre quelques puffs de vapeur lors de son séjour. En Inde, une peine de 1 an d’emprisonnement peut être retenue contre vous. Néanmoins, certains hôtels réservés aux touristes autorisent le vapotage.

En Australie par exemple, les produits nicotinés sont interdits à l’importation. Attention lorsque vous passez la douane australienne, donc. De plus, le gouvernement à la vapote dans le viseur et cherche à restreindre la consommation d’eliquides avec nicotine en obligeant le e fumeur à avoir une ordonnance médicale pour acheter son flacon avec nicotine.

La cigarette électronique est autorisée au Mexique. Il est toutefois interdit de la vendre ou de fabriquer des produits liés à la vap si ceux-ci contiennent de la nicotine. Dans certains pays, les e-liquides aromatisés et sans nicotine sont tolérés, mais pas ceux nicotinés.

Un article dédié à la cigarette électronique dans le monde est disponible sur le blog Neovapo. Renseignez-vous avant de partir à l’aventure aux quatre coins du monde avec votre vapote !

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Publié le 13/03/2021 et modifié le 23/04/2024 dans Comment conserver son e-liquide par l'auteur Neovapo.