Les dernières recherches scientifiques sur le vapotage 2024

Les dernières recherches scientifiques sur le vapotage 2024

La science et le vapotage

Que sait-on de la cigarette électronique en 2024 ? De nombreuses études scientifiques sont en cours pour examiner les effets du vapotage et son rôle potentiel comme aide au sevrage tabagique. À l’heure actuelle, quelles sont les informations disponibles sur la vape ?

La cigarette electronique est un vaporisateur qui peut remplacer la cigarette traditionnelle. Elle fonctionne avec du e-liquide contenant de la nicotine (optionnelle), du propylène glycol, de la glycérine végétale et des arômes. Elle agit de manière similaire aux substituts nicotiniques vendus en pharmacie. La vaporisation et l’inhalation de la vapeur peuvent remplacer la fumée de cigarette classique et atténuer l'envie de fumer.

Il est reconnu que le vaping peut être utile pour arrêter de fumer. De nombreux spécialistes, tels que les tabacologues, mentionnent l’intérêt de la vaporette comme aide à l’arrêt du tabac. En remplaçant les cigarettes classiques par l’e-cigarette, certains fumeurs réussissent à arrêter complètement de fumer.

Vapoter peut donc être envisagé comme une option dans la lutte contre le tabagisme et l’arrêt de la cigarette combustible. Le vaporisateur personnel présente des risques potentiellement moindres que les cigarettes traditionnelles.

Les recherches scientifiques indiquent que le vapotage est moins nocif pour les vapoteurs que le tabagisme actif pour les fumeurs et même le tabagisme passif pour les non-fumeurs.

Sondage BVA Xsight 2024 : la cigarette électronique est perçue comme efficace pour cesser de fumer

Le dernier sondage en date est le BVA Xsight publié en mars 2024. Cette enquête a été réalisée auprès de 1.002 fumeurs et vapoteurs âgés de plus de 18 ans. Elle vise à mieux comprendre l’utilisation de la vaporette et son efficacité dans la lutte contre le tabac.

Ainsi, 87 % des vapoteurs et vapoteuses interrogés estiment que la clope électronique est efficace pour arrêter le tabac. Ce chiffre est de 72 % pour les vapo-fumeurs, c’est-à-dire les personnes qui continuent à fumer, mais en quantité réduite, tout en vapotant.

Une petite partie pense encore que la vapote pourrait être dangereuse pour la santé, voire plus nuisible que le tabac fumé.

Cette dernière affirmation est contestée par de nombreuses études scientifiques. L’aérosol généré par la vapote est estimé être 95 % moins nocif que la fumée de tabac (un chiffre qui a été vérifié au Royaume-Uni et confirmé).

La vape est moins dangereuse que le tabac

Restons prudents. Chauffer et vaporiser un liquide pour cigarette électronique comporte des risques. Vous inhalez un aérosol contenant des produits comme du propylène glycol, de la glycérine végétale et de la nicotine. En tant que personne non-fumeuse, il n'est pas conseillé de commencer à vapoter.

Cependant, pour tout fumeur qui souhaite améliorer sa santé et se sevrer de sa dépendance au tabac, la vaporette peut être une option à considérer. Tout d’abord, car le tabac à fumer est généralement reconnu comme plus nocif. Ensuite, parce qu’elle peut aider à mieux gérer la consommation de nicotine. Le sevrage peut être adapté à chaque individu.

La meilleure approche, lorsque vous souhaitez abandonner la cigarette, est de consulter un professionnel de santé tel qu’un tabacologue. Cela vous permettra d'obtenir des conseils adaptés et un suivi pour éviter toute rechute. La vapote seule peut ne pas suffire.

Mais elle peut également aider à :

  1. réduire votre consommation de tabac ;
  2. cesser définitivement de fumer ;
  3. lutter contre la dépendance à la nicotine.

L’intérêt de la vap’ réside dans sa capacité à imiter la cigarette classique. Ce mimétisme préserve vos habitudes de consommation : fumer une cigarette après un repas, avant de dormir… On sous-estime souvent l’addiction psychologique au tabac au profit de la dépendance physique. Ces habitudes rendent l’arrêt de la cigarette plus complexe.

Ainsi, conserver ces habitudes et les abandonner progressivement peut favoriser un arrêt du tabac avec moins de risque de rechute dans le tabagisme.

Arrêter de fumer en priorité

Le site Tabacstop (fondation contre le cancer belge) indique que les cigarettes électroniques sont moins dangereuses que les cigarettes traditionnelles. La principale raison est qu’elles contiennent moins de substances toxiques nocives (4 pour l’ecig contre plus de 7.000 dans la cigarette, dont 80 produits chimiques cancérigènes).

De même, l’absence de combustion de la vapote réduit sa toxicité. Le tabac brûlé puis inhalé contient des substances comme le monoxyde de carbone et le goudron. Leur impact sur la santé peut être problématique et entraîner des maladies respiratoires, cardiovasculaires ainsi que certains cancers comme le cancer du poumon.

Une nouvelle étude sur l’ecigarette pendant la grossesse

Une nouvelle étude scientifique britannique a été publiée dans la revue Addiction en 2024. Reprise par l’association Vapyou, elle examine en quoi le vapotage est considéré comme inoffensif pour les femmes enceintes qui souhaitent arrêter de fumer.

Les chercheurs affirment qu’il n’est pas dangereux de vapoter pendant la grossesse si cela est fait pour arrêter de fumer des cigarettes. La conclusion de l’étude indique qu’il n’y aurait pas de différence significative entre les femmes qui vapotent, celles qui utilisent un substitut nicotinique pendant leur grossesse ou celles qui arrêtent de fumer d’un coup.

Les résultats sont encourageants pour les femmes enceintes et la santé des nourrissons à naître. Ils permettent de considérer le vapotage comme une option anti-tabac pour protéger les fœtus des produits du tabac.

L’étude stipule également que les méfaits du tabac seraient plus marqués en début de grossesse. Néanmoins, il n’y a pas de moment idéal pour arrêter de fumer. L’essentiel est d’y parvenir.

Une étude publiée en mai 2022 indiquait également que le vapotage pourrait être 2 fois plus efficace que les substituts nicotiniques chez les femmes enceintes.

La cigarette électronique en 2024 : la lutte contre la désinformation

Il semble qu'il existe une tension entre les pro-vape et les anti-vape. Le consensus est difficile à établir, malgré les nombreuses recherches scientifiques réalisées. De plus, une action de désinformation a été observée sur internet concernant le vapotage.

Se tenir informé des évolutions de la recherche scientifique sur la vap vous aide à mieux comprendre et à faire des choix éclairés. Un point important est de vérifier vos sources d’information et de croiser les études.

Certains faits sont soutenus par la science :

  1. la cigarette électronique peut aider à arrêter de fumer ;
  2. la vape peut diminuer l’envie de fumer et lutter contre l’addiction à la nicotine ;
  3. la vape est moins nocive pour les fumeurs que le tabagisme.

Ce sont les effets à long terme de la vape qui restent à explorer. Plus de 10 ans après l'apparition de la première cigarette électronique, nous manquons de données pour mesurer l’impact du vapotage sur le long terme.

Ainsi, pour éviter une forme de paranoïa ou de doute constant induit par des informations contradictoires, voici ce que l’on sait de la vape en 2024.

La vaporette est moins toxique que la cigarette

On l’a déjà mentionné : en tant que fumeur ou fumeuse, vapoter est généralement considéré comme préférable à fumer. Le professeur Gérard Dubois le résume ainsi dans le magazine l’Express : la combustion des cigarettes produit des substances néfastes, ce qui n’est pas le cas de l’ecigarette. Le PG est même souvent jugé comme sans danger pour la santé.

En ce sens, elle peut être envisagée comme une option pour cesser de fumer.

A long terme, il est préférable de réduire sa consommation de vapeur

C’est avant tout une mesure de précaution recommandée par les spécialistes de santé et les addictologues. Comme nous manquons d’éléments sur les effets de la vape à long terme, il est conseillé de réduire sa consommation de vapeur une fois votre objectif d’arrêt du tabac atteint.

Cependant, attention à la rechute ! Chaque fumeur étant différent, arrêter la cigarette électronique peut entraîner un retour au tabagisme si vous n’êtes pas suffisamment préparé ou stabilisé dans votre sevrage. C’est pourquoi il est conseillé de consulter un médecin.

Dans tous les cas, ne jetez pas votre kit complet de cigarette électronique à la poubelle. Il vaut mieux le garder en réserve pour les moments de tension. Vous ne serez pas dépendant toute votre vie, mais il existe de nombreux témoignages d’anciens fumeurs qui ont cédé à une envie et ont rechuté dans le tabagisme 10 ou 20 ans après avoir fumé leur dernière cigarette.

Tester les substituts nicotiniques

Les substituts nicotiniques sont des alternatives au tabac. Vous les connaissez sous la forme de patchs ou de gommes à mâcher. Ils fournissent une dose quotidienne de nicotine qui peut réduire le craving et les symptômes de manque de tabac.

Cependant, ces produits de substitution au tabac peuvent ne pas être suffisants. Les médecins recommandent d’essayer ces alternatives en premier lieu et de passer au vapotage si cela ne fonctionne pas.

La vapote permet un sevrage du tabac en abordant à la fois :

  • un sevrage de la dépendance physique à la nicotine ;
  • un sevrage de la dépendance psychologique au tabac.

Les substituts nicotiniques vendus en pharmacie, quant à eux, peuvent entraîner un manque psychologique qui vous pousse à replonger.

Des médecins parlent de la vape

Le professeur Antoine Flahault rappelle qu’un fumeur sur deux meurt du tabac (source : OMS, l’Organisation mondiale de la santé). Ainsi, pour ce professionnel, s'opposer à la vape pourrait être un mauvais choix. Le véritable danger demeure la cigarette traditionnelle.

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Publié le 18/04/2024 et modifié le 23/05/2025 dans Qu'est ce que la cigarette électronique par l'auteur Neovapo.

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