Quelles mutuelles remboursent la cigarette electronique

Quelles mutuelles remboursent la cigarette electronique

Mutuelle et vape : faites-vous rembourser votre cigarette électronique !

Se faire rembourser sa cigarette électronique par sa mutuelle, c’est possible. Non vous ne rêvez pas, c’est même de plus en plus commun. Certaines complémentaires de santé ont décidé de placer l’e-cigarette au même niveau que les produits de sevrage tabagique. Selon si vous êtes éligible à leurs conditions, vous pouvez bénéficier d’un remboursement de vos frais !

Attention, toutes les mutuelles n’accordent pas ce privilège. D’autant plus que chacune d’entre elles a ses propres conditions d’éligibilité. Un conseil, regardez votre tableau des garanties. Dans le cas où vous pourriez prétendre à une indemnisation de votre vapote, les complémentaires proposent en général un forfait annuel.

AXIA, LMDE, Radiance, Euro-assurance ou encore MAE, découvrez quelles sont les mutuelles qui remboursent la cigarette électronique !

La liste des 21 mutuelles qui remboursent l’ecigarette

Si vous vapotez, regardez bien la liste ci-dessous. Il se peut que votre mutuelle rembourse vos frais liés au vapotage. En effet, certaines complémentaires de santé ont pris les devants et considèrent aujourd’hui que la cigarette electronique, au même titre que les patchs ou les autres substituts nicotiniques, sont des moyens efficaces pour arrêter de fumer.

Toutes les prévoyances santé qui suivent proposent un forfait de remboursement annuel. Celui-ci varie de 30 euros à 150 euros.

Voici la liste des 21 mutuelles qui remboursent la cigarette électronique en France :

  • AG2R 50€ / an)
  • APRIL (50€ / an)
  • L’Assurance santé (30€ / an)
  • AVIVA (75€ / an)
  • CNM Santé (75€ / an)
  • Euro-assurance (50€ / an)
  • Generali (40€ / an)
  • Groupama (30€ / an)
  • La Maaf (rembourse 50 % de vos dépenses en matériels et eliquides)
  • La Mutuelle générale de Paris (30€ /an)
  • LMDE (50€ / an)
  • MAE (50€ / an)
  • Maxence santé (50€ / an)
  • MEP70 (70€ / an)
  • Mutuelle de France plus (100€ / an)
  • MVS (50€ / an)
  • Myriade (75€ / an)
  • Neoliane (75€ / an)
  • Mutuelle j’adhère (50€ / an)
  • Radiance (50€ / an)
  • SMENO ( 150€ / an)

Comment se faire rembourser sa vapote ?

La première chose à faire lorsque vous voulez récupérer une partie de vos dépenses liées à la vapote est de contacter votre mutuelle. Rien ne vous empêche de demander des informations et de consulter vos droits. Si celle-ci affirme que vous avez la possibilité d’être défrayé pour vos produits de vapotage, foncez !

Demandez à un conseiller les modalités et les conditions d’éligibilité pour obtenir l’indemnisation de votre vaporette. Cela dépend en grande partie des options et du forfait que vous avez souscrits. N’hésitez pas à regarder votre grille des garanties au préalable, disponible sur le site internet de votre mutuelle.

Chaque complémentaire santé a une liste des produits qu’elle prend en charge (totalement ou partiellement). Celle-ci est disponible sur leur site, mais vous pouvez également demander à ce qu’on vous l’envoie. Attention, tous les e-liquides ne sont pas systématiquement pris en charge par votre prévoyance.

Faites votre commande sur un site ou dans un magasin spécialisé dans l’e-cigarette. Demandez une facture que vous conserverez soigneusement. Comme pour un remboursement habituel de vos frais de santé, transmettez la facture à votre mutuelle. Celle-ci vous indemnise ensuite à la hauteur de vos dépenses et jusqu’à ce que vous atteignez le seuil annuel autorisé.

En bref, voici comment se faire rembourser ses dépenses liées au vapotage par sa complémentaire santé :

  1. Contactez votre mutuelle pour connaître les conditions d’éligibilité
  2. Commandez votre e-liquide et votre ecig
  3. Conservez la facture
  4. Transmettez-la à votre mutuelle
  5. Le remboursement arrive !

Attention, certaines mutuelles demandent une prescription d’un médecin pour pouvoir procéder au remboursement de vos frais de vape.

Pourquoi la complémentaire santé indemnise le vapotage ?

Le tabac coûte cher, ça, tout le monde le sait. Mais il est encore plus onéreux pour l’État ! Les dépenses liées aux conséquences de la cigarette sur la santé sont colossales. En dépit de la hausse des prix du paquet et des autres taxes associées au tabac, le gouvernement perd plus d’argent qu’il en gagne.

La lutte contre le tabagisme est une priorité aussi bien pour la santé publique que pour la santé économique de l’État. La consommation de tabac entraîne des maladies graves qui nécessitent parfois une hospitalisation longue. Elle cause également d’autres infections courantes et tout aussi onéreuses : troubles ORL, problèmes dentaires ou encore déséquilibre intestinal.

Mais, surtout, l’impact humain est considérable. Au-delà des maladies, le tabac est responsable d’un décès sur 9 en France. Santé Publique France déclare en 2015 que 75 320 personnes sont mortes à cause de la cigarette, dont près de 60 % sont décédés des suites d’un cancer.

Il est plus qu’urgent de favoriser tous les moyens qui permettent d’arrêter de fumer. Certains substituts lancés par les industries pharmaceutiques mettent en avant différentes possibilités pour limiter la consommation de tabac tout en se déshabituant progressivement de la nicotine.

La cigarette électronique suit le même chemin. À ceci près qu’elle cherche à imiter le plus possible la cigarette afin d’éviter au maximum les risques de rechute. Car, si le fumeur essaie tous les moyens possibles pour arrêter définitivement la clope, rien n’est dit qu’il ne craquera pas et qu’il ne recommencera pas au premier coup de mou. La boucle infernale ne s’arrête jamais.

Hon Lik lui-même, le créateur de la toute première ecig commercialisée, a essayé les patchs avant de passer à une méthode plus radicale.

Les mutuelles de santé ont donc tout intérêt à inciter les fumeurs à stopper la cigarette. Si la vaporette est le meilleur moyen pour aller dans cette voie, la rembourser est un maigre coût qui permet, à terme, de faire d’énormes économies.

Mais l’arrivée des vapotes sur le marché est encore récente. Toutes les institutions médicales et de santé ne sont pas d’accord sur l’efficacité réelle de l’ecig. Ceci explique que certaines complémentaires décident de prendre les devants et de rembourser les produits de vapotage, tandis que d’autres attendent peut-être que l’e-cigarette se démocratise un peu plus.

La vape non remboursée par l’Assurance maladie ?

L’Assurance maladie prend en charge une partie ou la totalité des substituts nicotiniques. Cependant, la cigarette électronique ainsi que tous les produits de vapotage ne font pas partie de la liste. Ce remboursement par la Sécurité sociale concerne surtout les patchs de nicotine ainsi que certains dispositifs transdermiques, les gommes à mâcher et les pastilles.

L’ecig ne figure pas encore dans la liste des produits de sevrage tabagique que la Sécurité sociale peut indemniser. Pourtant, le baromètre de Santé publique France déclare en 2017 que près de 700 000 vapoteurs avaient complètement arrêté de fumer après avoir commencé la cigarette électronique.

Et ce chiffre apparaît 7 ans seulement après l’explosion du marché de la vapote en Europe en 2010. Alors, la vaporette, est-ce un bon moyen pour arrêter de fumer ? Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Il convient tout de même de rappeler que la vapoteuse n’est pas un médicament. Pour effectuer un sevrage tabagique sécurisé et efficace, sollicitez toujours l’avis d’un professionnel de santé.

Néanmoins, la cigarette électronique est un moyen fiable pour diminuer, voire arrêter sa consommation de tabac. L’avantage considérable est celui de pouvoir baisser progressivement sa dose de nicotine dans ses e-liquides. Le vapoteur se désaccoutume à son rythme de sa dépendance, ce qui permet à terme d’arrêter la cigarette.

On peut donc se demander à juste titre pourquoi l’Assurance santé ne rembourse pas les frais liés à la vapote, alors que les autres substituts nicotiniques sont indemnisés. Rappelons que l’ecigarette n’est apparue que récemment dans le quotidien des fumeurs et des vapoteurs. Les études liées aux conséquences de l’e-cig sur la santé et à long terme ne permettent pas encore d’écarter tous les risques en lien avec le vapotage.

Ce manque d’information scientifique empêche des organismes publics tels que la Sécurité sociale de rembourser en totalité ou en partie la cigarette electronique. Les vapoteurs peuvent en revanche obtenir un paiement pour leurs dépenses de patchs, pastilles ou chewing-gums nicotiniques. Le montant pris en charge par l’Assurance maladie s’élève 65 %, le reste étant complété par la mutuelle.

Le Public Health England, une agence de santé publique anglaise, déclare tout de même que la vapeur d’une e-cigarette est 90 % moins nocive que la fumée d’une cigarette de tabac. Alors, tous à vos vapotes !

Arrêter de fumer grâce à la cigarette électronique

La cigarette électronique peut vous aider à arrêter de fumer. À l’origine, elle est même faite pour détrôner la cigarette et la remplacer. Il n’y a qu’à voir comment les industries du tabac n’ont pas vu d’un bon œil l’arrivée de cet appareil à vapeur sur le marché. Hon Lik et Herbert A. Gilbert, les deux premiers inventeurs de l’ecig, déclarent tous deux avoir rencontré des difficultés en voulant commercialiser leur vapote.

Arrêter de fumer oui, avec une vapoteuse c’est encore mieux ! Elle rassemble tous les avantages pour rendre votre sevrage tabagique efficace et durable :

  • Sa gestuelle est similaire de celle de la cigarette
  • Elle permet de diminuer le dosage et donc sa consommation de nicotine
  • Sa vapeur est meilleure pour votre santé que la fumée d’une cigarette classique
  • Elle est économique

Pour réussir à arrêter de fumer grâce à la cigarette électronique, commencez la vape en choisissant des e-liquides avec de la nicotine. Autrement, vous risquez de ressentir le manque lié à votre dépendance.

Neovapo propose des e-liquides français (que nous fabriquons nous-mêmes pour le plaisir unique de vos papilles) aux dosages de nicotine variables. Le taux le plus élevé est de 18mg/ml, ce qui correspond à une consommation quotidienne de 30 clopes. Plus vous fumiez et plus votre besoin de nicotine augmente. La dose maximale de nicotine autorisée par la loi française est de 20mg/ml.

Progressivement, diminuez votre taux de nicotine. Passez de 18mg/ml à 11mg/ml, puis 8mg/ml et ainsi de suite. À votre rythme et en douceur, désaccoutumez-vous de cette substance addictive et réapprenez à ne plus en avoir besoin.

L’autre élément essentiel pour réussir son arrêt du tabac, et qu’on a tendance à oublier est la gestuelle. Ce qui manque au fumeur, au-delà de sa dose de nicotine, c’est le geste même de fumer. La cigarette electronique résout ce problème en imitant le langage gestuel de la cigarette.

Vous portez un appareil à vos lèvres et vous tirez sur son drip tip, qui pourrait s’apparenter au filtre de la cigarette roulée. Vous inhalez la fumée puis vous recrachez un nuage. D’une certaine manière, le fait de tirer sur quelque chose donne l’illusion à votre cerveau que vous êtes en train de fumer. Cette impression est essentielle pour pouvoir stopper complètement la cigarette.

Mais le plus important pour réussir à arrêter de fumer avec la cigarette électronique est de choisir un appareil de vape adapté ainsi que de bons e-liquides. Pour cela, n’hésitez pas à demander conseil aux experts de la vapote présents en magasin ou en ligne. Ils vous aideront à trouver la meilleure ecigarette pour votre vapotage !

Bien choisir sa vapoteuse

Neovapo met à disposition 3 catégories de cigarette électronique. Chacune d’entre elles s’adresse à un profil de vapoteur différent. Les voici :

  • Les cigarettes électroniques petite consommation : pour les fumeurs occasionnels (8-10 cigarettes par jour)
  • Les cigarettes électroniques moyenne consommation : pour les fumeurs réguliers (moins de 15 cigarettes par jour)
  • Les cigarettes électroniques grande consommation : pour les gros fumeurs (plus de 15 cigarettes par jour)

La première catégorie est parfaite pour un vapotage ponctuel. Si vous arrivez à la fin de votre sevrage tabagique et que vous n’éprouvez plus la même envie constante de vapoter, vous pouvez tout à fait utiliser une petite vapote. Elle dispose en général d’une batterie avec une autonomie adaptée (2 200 mAh dans l’idéal) et des capacités limitées.

La deuxième catégorie s’adresse aux vapoteurs qui vapent régulièrement, sans que ce soit excessif. L’autonomie optimale de la box se situe autour de 2 600 mAh, avec une puissance inférieure à 100 watts. Des e-cigs aussi bien faites pour l’inhalation directe et indirecte sont disponibles – de quoi faire plaisir à tous les vapoteurs.

La troisième et dernière catégorie est faite pour les titans de la vape. Leur appétit de vapeur est au moins égal à celui d’un ogre au régime. Ils ont envie de vaper tout le temps et toujours plus. Dans ce cas, il leur faut des e-cigarettes adaptées avec une grosse autonomie (au moins 4 000 mAh) et un clearomiseur avec un pyrex maxi-contenance.

Il existe également 3 modèles de cigarette electronique : le stick (une ecig tubulaire), le pod (une ecig miniature) et la box (une ecig carrée). Chacun de ces modèles dispose de caractéristiques différentes.

Par exemple, le stick est idéal pour les vapoteurs débutants. Il est simple, intuitif et ne demande pas ou peu de réglages. Certains sont même totalement automatisés. Vous n’avez donc pas besoin d’appuyer sur un bouton pour aspirer la vapeur. Le simple fait de tirer sur le drip tip déclenche le mod et le système de chauffe de la résistance.

Les pods sont des vapotes miniatures. Ils sont peu encombrants ce qui facilite grandement leur transport. Les vapoteurs en quête de simplicité les adorent. Ils s’équipent de cartouches jetables ou rechargeables, à définir selon votre consommation. Si vous vapotez beaucoup, privilégiez les pods rechargeables, moins coûteux.

Les box quant à elles sont plus performantes. Elles ont une surface large qui leur permet d’intégrer un chipset (programme électronique) optimisé et comportant de nombreux modes. Ces fonctionnalités améliorent le confort de votre vapotage. Les modbox sont des appareils parfaits si vous souhaitez personnaliser au mieux votre vape.

Des astuces pour réussir et apprécier sa vape

Afin de mettre toutes les chances de votre côté pour apprécier la cigarette électronique et délaisser la cigarette de tabac, apprenez à bien vaper. Si cela peut paraître évident à première vue, en pratique il est plus difficile de vapoter qu’on ne le pense. Par exemple, le fumeur accroché à ses habitudes a tendance à tirer vite et successivement sur son drip tip.

C’est une erreur. On ne tire pas sur une e-cigarette de la même manière qu’on tire sur une cigarette. Les puffs (bouffées de vapeur) doivent être plus longs et espacés : entre 3 et 6 secondes d’inspiration. Plus vous y ferez attention au début de votre vape et plus ça deviendra instinctif. Un tirage intensif et trop rapide de la vapeur entraîne un dry hit (goût de brûlé dans la bouche).

Pour réussir sa vape et l’apprécier à sa juste valeur, il faut aussi s’équiper du bon matériel. Au-delà du fait de choisir un kit de cigarette électronique adapté à votre consommation, vapotez avec des résistances et des e-liquides qui correspondent à votre profil.

La résistance est la pièce centrale de votre clearomiseur. Elle se compose de coils, des fils résistifs en métal et d’un coton roulé en mèche. Elle est toujours livrée avec une plage d’utilisation exprimée en watts (W) et une valeur exprimée en ohm (Ω). Plus la valeur en ohm de votre atomiseur est basse et plus votre vapeur est chaude. On dit qu’elle est subohm.

Plus la valeur est élevée et plus votre vapeur tiédit. Les résistances subohms ont besoin de batteries puissantes (qui vont au-delà de 100 watts), tandis que celles à haute impédance s’utilisent avec des ecigs basiques. En fonction de votre niveau de vape mais également de ce que vous attendez de votre vapotage, vous n’opterez pas pour les mêmes résistances.

Le choix de l’e-liquide est, lui aussi, important. Tous se composent essentiellement de propylène glycol, de glycérine végétale, d’arômes alimentaires et de nicotine. Plus vous avez de PG dans votre flacon et plus votre vapeur est fine. Les arômes sont eux accentués de telle sorte à vous faire ressentir toutes leurs subtilités. Le hit en gorge est intense.

Au contraire, un liquide avec une forte teneur en VG convient à l’inhalation directe (vape DL). Le tirage doit être aérien, car une fois chauffée, la glycérine végétale vaporise une quantité phénoménale de vapeur. Les nuages sont impressionnants. C’est un mode de vapotage destiné aux vapoteurs plus expérimentés.

Bien vaper, c’est connaître ses limites et définir ce qu’on attend de sa vape. Si vous voulez un max de nuages pour un tirage très intense, des résistances à impédance basse et des eliquides dits High VG feront l’affaire. Pour les vapoteurs qui cherchent à réduire ou arrêter leur consommation de tabac et qui débutent dans la vapote, des résistances avec une valeur supérieure à 0.8 ohm et des e-liquides plus forts en PG sont idéaux.

Adoptez les bons gestes pour profiter de votre pause vape ! Et regardez du côté de votre mutuelle pour voir si, à tout hasard, celle-ci ne rembourserait pas à 100 % ou en partie votre cigarette électronique. Ça vaut le coup de vérifier !

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Publié le 04/02/2021 et modifié le 23/04/2024 dans Qu'est ce que la cigarette électronique par l'auteur Neovapo.

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