Histoire de la cigarette electronique

L'histoire de la cigarette électronique : ses origines et son invention

Vous pensiez connaître la cigarette electronique ? Voici quelques informations.

Le premier dispositif de vapote apparaît en 2003, lorsqu’un ingénieur et ancien pharmacien chinois nommé Hon Lik conçoit un appareil pour arrêter de fumer. En 2005, le brevet de la première cigarette électronique est déposé.

En 2009, David Yunqiang Xiu commercialise la première cigarette électronique à vaporisation par résistance chauffante. C’est un modèle utilisé par de nombreux vapoteurs aujourd'hui. Les origines de l’ecigarette remontent même avant Hon Lik.

Explorez la histoire de la cigarette électronique et apprenez-en davantage sur les origines de la vape.

Qui a inventé la vapote ?

Hon Lik est souvent cité comme l’inventeur de la cigarette électronique. Cet ancien pharmacien et ingénieur naît en 1956 dans une province chinoise. À 18 ans, il découvre la cigarette et commence à fumer. Rapidement, il passe d’un à deux paquets par jour, et sa dépendance à la nicotine augmente.

Un jour, alors qu’il répare des radios dans son village natal, il envisage d’arrêter de fumer. Il rejoint plus tard l’Institut de recherche sur les médicaments chinois de Shenyang. Il décide d'arrêter le tabac.

Hon Lik se demande s’il pourrait concevoir un appareil capable de se substituer au tabac. Cet ingénieur commence à développer ce qui deviendra la cigarette électronique.

Les essais commencent. Hon Lik tente de se sevrer du tabac par des substituts nicotiniques proposés en pharmacie (patchs). Cependant, cela ne suffit pas. Il se rend compte que la nicotine stimule son cerveau, surtout le soir.

Hon Lik réalise qu'il veut retrouver le pic de nicotine avec son invention. Pour réussir à arrêter de fumer, il doit se désaccoutumer progressivement des effets de la nicotine. En 2003, il crée le premier dispositif destiné à remplacer la cigarette.

La vapote entre dans l’Histoire.

La première e-cigarette commercialisée : la vaporisation par ultrason

Il est important de noter que la toute première cigarette électronique du marché n’était pas celle que vous connaissez aujourd’hui. Il n’y avait pas de box lumineuses, pas de clearomiseurs subohms et pas de résistances chauffantes.

Cependant, un tel système s’avère coûteux sur le long terme et est rapidement abandonné. Le système de la résistance chauffante apparaît en 2009.

Entre 2005, date du dépôt de brevet, et 2009, l’inventeur de la première e-cigarette crée sa société basée à Shenyang, qu’il appelle Ruyan.

Lik fait face à une campagne de dénigrement, probablement orchestrée par les industries du tabac. Ces dernières commencent à prendre conscience de l'impact que peut avoir l’e-cigarette sur la société.

L’ecig arrive en Europe et aux États-Unis rapidement.

En 2013, Hon Lik revend son brevet à l’Imperial Tobacco. Il devient consultant pour eux.

Ecig deuxième génération : la vaporisation par résistance chauffante

La résistance chauffante électrique prend la forme d’un petit cylindre qui permet au liquide de se vaporiser. Un système électronique et électrique est mis en place. La résistance convertit l’électricité en chaleur.

Pour simplifier, la résistance est au cœur de la vapote. La batterie lui envoie de l’énergie électrique qu’elle transforme en chaleur. Cela utilise des coils en forme de ressort.

Du coton, enroulé autour des spires formées par les fils, sert de conducteur vers l’e-liquide. Ce dernier monte en température et se vaporise. La vapeur ainsi créée peut être inhalée.

La résistance se trouve dans un atomiseur ou clearomiseur. Elle peut s’activer manuellement ou automatiquement.

Le marché de la vape se concentre sur les cigarettes électroniques de deuxième génération, qui fonctionnent avec une résistance. C’est le début de nombreuses innovations.

L’accueil controversé de la vapoteuse en France

La cigarette électronique fait son entrée en France dès 2005. Elle se présente d’abord sous la forme du prototype de Hon Lik avant de s’orienter vers celui de David Yunqiang Xiu.

Ses débuts auprès des Français sont modestes, mais, progressivement, l'e-cig s’installe dans les foyers et l’espace public. Des études scientifiques sont menées.

En quelques années, l’e-cigarette s’impose sur le marché de la vape et du tabac européen. Elle est perçue comme un substitut à la nicotine, attirant des fumeurs en quête d’un moyen pour arrêter de fumer.

Le véritable essor de la cigarette electronique en France a lieu en 2010. En 2011, un avis de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (AFSSAPS) recommande de ne pas vapoter en raison de la toxicité potentielle de la nicotine.

Cette recommandation s’applique principalement aux personnes non-fumeuses qui s’intéresseraient à l’ecigarette. Il est conseillé aux personnes qui ne fument pas de ne pas se mettre à vaper.

En 2016, le Haut conseil de la santé publique (HCSP) reconnaît que la cigarette électronique peut :

• être considérée comme un outil d’aide au sevrage tabagique ;
• être considérée comme un outil réduisant les risques liés à la consommation de tabac ;
• entraîner une entrée dans le tabagisme si elle est utilisée par un non-fumeur, mais peut également entraîner une sortie du tabagisme pour les fumeurs.

Entre 2014 et 2016, le marché de la vapote connaît une légère baisse. Il retrouve de l'intérêt lorsque les vaporisateurs personnels de nouvelle génération arrivent.

Les Français se rendent dans les magasins spécialisés pour acheter leur première vapote. En 2018, le marché mondial de la cigarette électronique pesait près de 820 millions d’euros.

En 2019, une étude de Santé publique France publiée en juin estimait que 700 000 personnes avaient arrêté de fumer grâce à l’e-cigarette. Ils seraient près de 2 millions et demi de vapoteurs sur le territoire national.

La notoriété de Hon Lik est présente, mais il est à noter que la toute première ecigarette est née bien avant celle de cet ingénieur.

Découvrez les origines de l’e-cig.

L’origine de la cigarette électronique (la vraie)

Si Hon Lik est le premier à avoir mis en place un système électronique pour vaporiser un aérosol riche en nicotine, il n’est pas le premier à y avoir pensé.

En 1903, Henri Ferré, un pharmacien parisien, dépose un brevet pour un objet capable de produire de la fumée blanche.

Il s’agit d’un inhalateur tubulaire qui fonctionne grâce à un mélange de substances chimiques, mais la vapeur produite n’est pas consommable.

Son invention n’est jamais commercialisée, mais son appareil est une des premières origines de la vapote. L’idée de pulvérisation de la vapeur est la base du vapotage.

En d'autres termes, l’inhalateur tubulaire d’Henri Ferré est un précurseur de la cigarette électronique.

Herbert A. Gilbert : le véritable inventeur de l’e-cig ?

Herbert A. Gilbert est un Américain qui dépose un brevet en 1963 pour une cigarette sans fumée. Cela ressemble à la définition de la cigarette électronique.

En 1927, Joseph Robinson dépose également un brevet pour un objet tubulaire capable de créer de la vapeur. Le but est de vaporiser des substances médicinales.

Robinson propose un appareil très fin, doté d’un capuchon ou d’un embout buccal. Bien que l’auteur du brevet ne parle pas de tabac, on est proche de l’idée de la vapote.

Il faut attendre plusieurs années avant qu’Herbert A. Gilbert propose un inhalateur qui se destine à remplacer la cigarette de tabac.

Gilbert présente un appareil qui pourrait remplacer le tabac brûlé, mais son invention ne rencontre pas le succès escompté.

Pendant longtemps, Herbert Gilbert a accusé l’industrie du tabac de l'avoir empêché de réussir.

Alors Herbert Gilbert, inventeur mal compris du XXe siècle ? Voilà un sujet de débat au sein de la communauté des vapoteurs.

Où en est la vape aujourd’hui ?

Le vapotage s’est répandu en France et dans le monde entier. Des millions de vapoteurs utilisent leurs e-cigarettes chaque jour.

Les vapotes deviennent plus confortables et diversifiées. Il en existe pour différents goûts et besoins. Chez Neovapo, nos ecigs sont classées en trois catégories :

• Pour les petits fumeurs ;
• Pour les fumeurs moyens ;
• Pour les grands fumeurs.

Selon le nombre de cigarettes fumées au quotidien, vous pouvez déterminer votre niveau de consommation de vapeur.

Chaque année, les fabricants d’e-cigarettes proposent du matériel de vape moderne. Certains mods disposent d’écrans tactiles, d’autres ont des clearomiseurs subohms.

Les résistances se sont également améliorées. Les atomiseurs subohms atteignent désormais des valeurs très basses.

Le vapoteur peut ajuster sa vape selon ses préférences : une résistance avec une valeur supérieure à 1 ohm pour un tirage serré, ou une résistance subohm pour produire plus de vapeur.

Les amateurs de saveurs peuvent fabriquer leurs e-liquides maison. Le DIY proposé par Neovapo permet de réaliser un liquide en moins de cinq minutes.

Le monde de la vape est varié. Les vapoteurs ont un large choix concernant leur vapotage.

L’e-cig moderne, comment ça marche ?

Les cigarettes électroniques fonctionnent avec trois éléments :

• Une batterie ;
• Un clearomiseur ;
• Un e-liquide.

Le principe est celui proposé par David Yunqiang Xiu en 2009. La batterie envoie un courant électrique vers la résistance.

Votre vapote commence à chauffer. Le coton organique conduit la chaleur jusqu’au réservoir. Au-delà de 60°C, le PG et la VG se vaporisent.

La cigarette électronique cherche à reproduire les effets de la cigarette de tabac. Le hit en gorge est présent grâce à la nicotine.

Le but est de se sevrer progressivement de son addiction à la nicotine.

Grâce aux e-liquides, le vapoteur peut ajuster son dosage de nicotine. Un gros fumeur qui consommait plus de 30 cigarettes par jour commencera avec un liquide dosé à 18mg/mL et baissera son dosage au fil du temps.

Il convient de rappeler que l'e-cigarette n'est pas un médicament. Il est préférable de suivre l'avis d'un professionnel de santé.

Les dates importantes de l’histoire de la cigarette electronique

• 1963 : un brevet pour une cigarette sans fumée est déposé par Herbert A. Gilbert ;
• 2005 : la première ecigarette est commercialisée ;
• 2009 : la vapote à vaporisation par résistance chauffée apparaît ;
• 2013 : l’Association indépendante des utilisateurs de cigarette électronique est créée en France ;
• 2014 : il y a entre 1.1 et 1.9 million de vapoteurs en France ;
• 2015 : le Public Health England publie un rapport sur la vapeur d'une ecigarette ;
• 2017 : l’Agence nationale de santé publique affirme que 700 000 fumeurs ont arrêté le tabac grâce à la cigarette electronique. Une réglementation limite l’utilisation du vaporisateur personnel dans certains lieux publics (en France).